• Plus de la moitié des femmes travaillent dans des domaines tels que l'entretien, l'assistance maternelle, le secrétariat, la vente ou l'administration. Elles sont plus abonnées que les hommes aux emplois précaires et travaillent cinq fois plus souvent qu'eux à temps partiel. Du côté des salaires, on observe également une grande différence: les femmes françaises sont encore loin derrière les hommes en terme de rémunérations. Selon l’INSEE, l'écart moyen de revenus salariaux entre hommes et femmes s'élève à 37% en France. Plus on s'élève dans la hiérarchie des salaires, plus l'inégalité entre hommes et femmes est flagrante : de 6% chez les employés à 30% chez les cadres supérieurs.

        Moins nombreuses à accéder aux plus hauts postes, le nombre des femmes cadres a tout de même augmenté au fil des années. Aujourd'hui, elles représentent 35% des cadres, contre 29% en 1995. Les fonctions les plus féminisées sont "les ressources humaines" où les femmes représentent 7 cadres sur 10 et "la comptabilité et la gestion", où elles correspondent à 6 cadres sur 10. Même si les femmes occupent plus fréquemment des postes d'encadrement d'équipe, elles restent très minoritaires dans les postes de management et de direction : elles représentent moins de 10% des dirigeants d'entreprises et moins de 5% des membres de conseil d'administration. 46% des sociétés du CAC 40 n'ont encore aucune femme dans leur comité exécutif. Même dans la fonction publique, où elles sont majoritaires (62% des effectifs sans les militaires, 59% avec les militaires), les femmes sont très peu présentes aux postes de direction (seulement 15%).

        Plus fortes à l'école mais plus touchées par le chômage. Pourtant, au départ, les filles réussissent scolairement mieux que les garçons. Lorsqu'elles sortent du système éducatif, elles sont souvent plus diplômées que leurs homologues masculins. Mais elles se retrouvent davantage au chômage et y restent plus longtemps. En particulier les jeunes femmes de moins de 25 ans : 23% pointent à l'ANPE contre 21% pour les jeunes hommes.

        Le fait que les femmes puissent tomber enceinte joue  également un rôle sur le pourcentage de femmes dans les entreprises. En effet, la plupart des patrons ne veulent pas prendre le risque d’avoir à payer des congés maternités. De plus, on note que d’après un questionnaire de la Halde (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité) , 31% des femmes enceintes au travail se disent discriminées. Cette année, l’étude a mis l’accent sur les inégalités hommes/femmes en général et sur les femmes licenciées sans ménagement après avoir révélé leur grossesse en particulier. Elles ont été 250 à saisir la Halde en 2009. Au début du mois, cette autorité administrative indépendante a lancé une campagne d’information pour lutter contre la discrimination à la grossesse au travail. Une façon de rappeler aux entreprises et aux futures mères leurs droits au travail. Ainsi, un employeur ne peut pas licencier une femme parce qu’elle est enceinte, comme elle n’a pas l’obligation de déclarer sa grossesse pendant un entretien d’embauche.

     La place de la femme dans la société actuelle




  •  La place de la femme dans la société actuelle



        Les femmes sont généralement désavantagées par rapport à l’homme, en terme de force physique. A cause de cela, l’homme peut avoir une impression de supériorité qui peut conduire à une discrimination de la femme, ou même entraîner la violence.

        Il existe des a priori sur les femmes basés sur leur force physique. Par exemple, jusqu’à il y a quelques années, les femmes n’avaient pas, ou peu, accès à certains métiers. Mécanicien, pompier, militaire ou autres travaux exigent une force physique importante. De même pour le sport. On a souvent du mal à imaginer un femme pratiquant un sport comme les football ou encore le rugby. D’ailleurs, La majorité des sports sont « non mixtes » , que ce soit pour les équipes ou bien pour les tournois, et les sports télévisuels ne sont pas féminisés pour la plupart.



        En ce qui concerne les violences faites aux femmes, depuis les années 2000, plusieurs enquêtes nationales ont essayé de dresser un bilan statistique des violences conjugales en France. Une femme sur 10 aurait déclaré être victime de « violences conjugales » selon l’Enquête Nationale sur les Violences envers les Femmes en France (ENVFF), il en résulte qu’en moyenne, une femme meurt tous les deux jours et demi des violences exercées par son partenaire.
     

         En effet, les violences faites aux femmes sont largement plus fréquentes que celles faites aux hommes et peuvent différentes formes : Les violences physiques (coups, mutilations), les violences sexuelles (viols, agressions sexuelles, proxénétisme), ainsi que la séquestration. Et tout cela peut aller jusqu’au meurtre.


    En quelques chiffres :

    18% de toutes les morts violentes recensées en France et dans lesquelles l'auteur a été identifié ont eu lieu dans le cadre du couple.

    35% des crimes conjugaux sont liés à la séparation.


        Les femmes sont victimes d'hommes immatures, égocentrés ou présentant de graves troubles de la personnalité. Pour certains, la violence est un acte « normale » à ce qu'ils considèrent comme un « refus d'obéissance », ils trouvent donc naturel de frapper leur compagne car ils ne savent pas régler leurs conflits que par la violence. Très souvent les femmes n'osent pas dénoncer cette violence de peur de vengeance  sur les enfants du couple: elles se sentent coupables et responsables de l'échec du couple et de la situation de violence. Elles ont aussi peur de se retrouver sans ressources, si elles ne sont pas indépendantes financièrement. Tous ces éléments font que cette situation continue, malgré des prises en charges sociales et des démarches auprès des forces de l'ordre.


        Depuis la fin 2009, des mesures ont étés prises par rapport à ces violences. Notamment la création d’un  « portable d’urgence ». Lorsque qu’une femme possédant cette appareil se fera battre, il lui duffira d’appuyer sur la touche de celui-ci pendant au moins trois secondes, la victime activera alors automatiquement la fonction « mains libres »  et tombera sur un conseiller, travaillant pour la centrale d’urgence « Mondial Assistance ». Le conseiller sera alors chargé d’évaluer la situation et d’interpeller la police si besoin. Pour le moment, l’appareil en question en est à sa période d’essaie et a été confié à 20 femmes en état  de grave danger. Les résultats sont attendus pour fin 2010.

     

     



  • .

    D’où vient cette inégalité ?

  •  

    Conclusion.

     



        L’inégalité des femmes par rapport aux hommes remonte à l’apparition des Hommes sur terre. A l’époque, la force physique comptait énormément pour survivre, la chasse, la pêche, la récolte et les guerres, les femmes avaient bien du mal à se mesurer aux hommes. De plus, pas question de contraception et par conséquent, dès la puberté, les femmes enchaînaient les grossesses et ne pouvaient pas aller chasser dans ces conditions. Elle étaient donc réduites à faire la récolte, s‘occuper des enfants et fabriquer des armes et des vêtements. Elles étaient donc en partie dépendantes des hommes. Il n'en fallait pas plus pour que, dans la simplicité d'esprit de ceux-ci, la femme n'ait pas la même valeur. Ils pouvaient donc les prendre et les laisser à leur guise.

        Ils semble que ces « rôles » soient en quelque sorte restés les même aux fil du temps bien qu’il y ai eu une grande évolution, en particulier durant ces dernières décennies. En effet, même si ce n’est plus particulièrement le cas maintenant, jusqu’à il y a peu de temps, la Femme était vraiment considérée comme bonne à rester à la maison pour s’occuper des enfants et faire la cuisine en attendant que son mari rentre du travail.


     La place de la femme dans la société actuelle




  •     Depuis notre plus jeune enfance, on nous donne une image particulière de chaque chose et de chaque personne à partir de préjugés et de stéréotypes. En ce qui concerne l’égalité Homme-Femme, ont voit notamment que les jouets pour les enfants sont créés à partir d’aprioris. Pour les garçons on verra des figurines super-héros, des guerriers, policiers, pompier, militaires, des véhicules télécommandés, des robots, etc. Tandis que pour les filles, on verra plutôt des landaus et poussettes, des appareils électroménagers miniature comme des machines à laver, des fers à repasser ou bien des accessoires pour jouer à la « dinette » : aliments en plastique, vaisselle, cuisinière, cadis pour aller faire les courses et j’en passer. On trouvera également des kits de maquillages, des bijoux et accessoires pour les cheveux.


        Dans les familles, on parle souvent d’autorité paternelle. Pour les enfants les décisions appartiennent au père plutôt qu’à la mère. L’expression « Chef de famille » désigne d’ailleurs ce dernier et n’a jamais vraiment eu d’équivalent féminin. On peut d’ailleurs voir cela dans cet extrait du film « La Domination Masculine », de Patric Jean :