• La place de la femme dans la société actuelle

    La place des femmes dans la société. Sujet de TPE sur le thème « Contraintes et Libertés » , réalisé par Camille Guilbert et Marine Courtois, élèves de 1°ES.
  •  La place de la femme dans la société actuelle

     

        Depuis toujours, il existe des préjugés à propos des femmes qui ont conduit à une discrimination de celles-ci, notamment dans les médias comme l’art et la publicité, ainsi que dans le milieu du sport, du travail ou même dans leur vie de tous les jours. Même si la condition des femmes s’est largement améliorée, surtout depuis quelques décennies, nous sommes amenés à nous demander si, aujourd’hui, la femme est vraiment considérée comme égale à l’homme ou bien si les inégalités due aux a priori perdurent. Ainsi, dans une première partie nous verrons comment s’exprime l’ inégalité des femmes par rapport aux hommes, puis dans une seconde partie, nous étudierons les causes de cette inégalité.




        Problématique : À  notre époque, comment l’inégalité des femmes par rapport aux hommes se traduit-elle ? Quelle sont les causes de cette inégalité ?

     

     


  • I ) Comment s’exprime l’inégalité des femmes par rapport aux hommes ?

    A ) L'image de la Femme dans la publicité.
    B ) La place des femmes au travail.
    C ) Les femmes : désavantagées physiquement.


    II ) D’où vient cette inégalité ?

    A ) Des préjugés remontants à la préhistoire.
    B ) Un conditionnement dés l’enfance.
    C ) Les femmes dans la religion.



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    Comment s’exprime l’inégalité des femmes par rapport aux hommes ?

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        Les femmes occupent un rôle très important dans la publicité et peuvent être représentées de différentes manières :


        - Comme illustration du produit, notamment si les femmes elles-mêmes sont la cible de la publicité. Par exemple : une femme illustre une publicité pour un aspirateur, une machine à laver, car elles sont considérées comme les consommatrices traditionnelles, stéréotypées, de ces produits. Elles peuvent également illustrer une publicité pour un parfum, des vêtements, une voiture : elles sont les utilisatrices de ces produits et la consommatrice-cible est censée se reconnaître dans ces femmes, ou s’identifier à ces modèles.

        - Pour certains produits, comme les parfums, les vêtements, les accessoires, la publicité joue sur l’ambiguïté du véritable destinataire du produit : est-ce les femmes, qui en sont les consommatrices, ou les hommes qui en sont les "consommateurs indirects" et que les femmes doivent séduire ?

          - En association avec le produit. Le lien entre le produit et le personnage féminin n’est pas clairement défini, mais l’image de la femme est utilisée comme une accroche, un instrument de provocation. L’objectif est d’attirer l’attention sur le produit, mais pas nécessairement d’identifier le personnage féminin au produit. La femme est alors souvent représentée comme un objet de fantasmes, en particulier sexuels, stimulés par des allusions.


        De plus, le sexisme est de plus en plus présent dans la publicité, et ce sont les femmes qui en font le plus l'objet. Elles sont représentées aussi bien idéalisées (top-models) que dégradées (prostituées), leurs capacités intellectuelles sont souvent niées et le corps féminin est réduit à un instrument de séduction ou à un objet de désir.

        Globalement, 41% des Français se disent aujourd'hui souvent choqués par la manière dont on montre les femmes dans la publicité. Mais si cet avis est partagé par près d'une femme sur deux, et par la majorité des plus de 35 ans, les hommes sont, pour les deux tiers d'entre eux, d'avis contraire : 63% n'auraient été que rarement ou jamais choqués.

        L’homme, quant à lui, sera souvent présenté comme un héro ou comme un séducteur inaccessible. Tout comme dans les tableaux d’époque, où il était tout le temps représenté en tant que soldat victorieux et dominant, tandis que la femme, elle, était représentée la plupart du temps nu ou presque, souvent nue et en train de pleurer ou d’appeler à l’aide.


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    Si la vidéo ne fonctionne pas, voici le lien pour la visionner :

    http://louvre.arte.tv/2009/12/a-poil-les-femmes/


  • Plus de la moitié des femmes travaillent dans des domaines tels que l'entretien, l'assistance maternelle, le secrétariat, la vente ou l'administration. Elles sont plus abonnées que les hommes aux emplois précaires et travaillent cinq fois plus souvent qu'eux à temps partiel. Du côté des salaires, on observe également une grande différence: les femmes françaises sont encore loin derrière les hommes en terme de rémunérations. Selon l’INSEE, l'écart moyen de revenus salariaux entre hommes et femmes s'élève à 37% en France. Plus on s'élève dans la hiérarchie des salaires, plus l'inégalité entre hommes et femmes est flagrante : de 6% chez les employés à 30% chez les cadres supérieurs.

        Moins nombreuses à accéder aux plus hauts postes, le nombre des femmes cadres a tout de même augmenté au fil des années. Aujourd'hui, elles représentent 35% des cadres, contre 29% en 1995. Les fonctions les plus féminisées sont "les ressources humaines" où les femmes représentent 7 cadres sur 10 et "la comptabilité et la gestion", où elles correspondent à 6 cadres sur 10. Même si les femmes occupent plus fréquemment des postes d'encadrement d'équipe, elles restent très minoritaires dans les postes de management et de direction : elles représentent moins de 10% des dirigeants d'entreprises et moins de 5% des membres de conseil d'administration. 46% des sociétés du CAC 40 n'ont encore aucune femme dans leur comité exécutif. Même dans la fonction publique, où elles sont majoritaires (62% des effectifs sans les militaires, 59% avec les militaires), les femmes sont très peu présentes aux postes de direction (seulement 15%).

        Plus fortes à l'école mais plus touchées par le chômage. Pourtant, au départ, les filles réussissent scolairement mieux que les garçons. Lorsqu'elles sortent du système éducatif, elles sont souvent plus diplômées que leurs homologues masculins. Mais elles se retrouvent davantage au chômage et y restent plus longtemps. En particulier les jeunes femmes de moins de 25 ans : 23% pointent à l'ANPE contre 21% pour les jeunes hommes.

        Le fait que les femmes puissent tomber enceinte joue  également un rôle sur le pourcentage de femmes dans les entreprises. En effet, la plupart des patrons ne veulent pas prendre le risque d’avoir à payer des congés maternités. De plus, on note que d’après un questionnaire de la Halde (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité) , 31% des femmes enceintes au travail se disent discriminées. Cette année, l’étude a mis l’accent sur les inégalités hommes/femmes en général et sur les femmes licenciées sans ménagement après avoir révélé leur grossesse en particulier. Elles ont été 250 à saisir la Halde en 2009. Au début du mois, cette autorité administrative indépendante a lancé une campagne d’information pour lutter contre la discrimination à la grossesse au travail. Une façon de rappeler aux entreprises et aux futures mères leurs droits au travail. Ainsi, un employeur ne peut pas licencier une femme parce qu’elle est enceinte, comme elle n’a pas l’obligation de déclarer sa grossesse pendant un entretien d’embauche.

     La place de la femme dans la société actuelle




  •  La place de la femme dans la société actuelle



        Les femmes sont généralement désavantagées par rapport à l’homme, en terme de force physique. A cause de cela, l’homme peut avoir une impression de supériorité qui peut conduire à une discrimination de la femme, ou même entraîner la violence.

        Il existe des a priori sur les femmes basés sur leur force physique. Par exemple, jusqu’à il y a quelques années, les femmes n’avaient pas, ou peu, accès à certains métiers. Mécanicien, pompier, militaire ou autres travaux exigent une force physique importante. De même pour le sport. On a souvent du mal à imaginer un femme pratiquant un sport comme les football ou encore le rugby. D’ailleurs, La majorité des sports sont « non mixtes » , que ce soit pour les équipes ou bien pour les tournois, et les sports télévisuels ne sont pas féminisés pour la plupart.



        En ce qui concerne les violences faites aux femmes, depuis les années 2000, plusieurs enquêtes nationales ont essayé de dresser un bilan statistique des violences conjugales en France. Une femme sur 10 aurait déclaré être victime de « violences conjugales » selon l’Enquête Nationale sur les Violences envers les Femmes en France (ENVFF), il en résulte qu’en moyenne, une femme meurt tous les deux jours et demi des violences exercées par son partenaire.
     

         En effet, les violences faites aux femmes sont largement plus fréquentes que celles faites aux hommes et peuvent différentes formes : Les violences physiques (coups, mutilations), les violences sexuelles (viols, agressions sexuelles, proxénétisme), ainsi que la séquestration. Et tout cela peut aller jusqu’au meurtre.


    En quelques chiffres :

    18% de toutes les morts violentes recensées en France et dans lesquelles l'auteur a été identifié ont eu lieu dans le cadre du couple.

    35% des crimes conjugaux sont liés à la séparation.


        Les femmes sont victimes d'hommes immatures, égocentrés ou présentant de graves troubles de la personnalité. Pour certains, la violence est un acte « normale » à ce qu'ils considèrent comme un « refus d'obéissance », ils trouvent donc naturel de frapper leur compagne car ils ne savent pas régler leurs conflits que par la violence. Très souvent les femmes n'osent pas dénoncer cette violence de peur de vengeance  sur les enfants du couple: elles se sentent coupables et responsables de l'échec du couple et de la situation de violence. Elles ont aussi peur de se retrouver sans ressources, si elles ne sont pas indépendantes financièrement. Tous ces éléments font que cette situation continue, malgré des prises en charges sociales et des démarches auprès des forces de l'ordre.


        Depuis la fin 2009, des mesures ont étés prises par rapport à ces violences. Notamment la création d’un  « portable d’urgence ». Lorsque qu’une femme possédant cette appareil se fera battre, il lui duffira d’appuyer sur la touche de celui-ci pendant au moins trois secondes, la victime activera alors automatiquement la fonction « mains libres »  et tombera sur un conseiller, travaillant pour la centrale d’urgence « Mondial Assistance ». Le conseiller sera alors chargé d’évaluer la situation et d’interpeller la police si besoin. Pour le moment, l’appareil en question en est à sa période d’essaie et a été confié à 20 femmes en état  de grave danger. Les résultats sont attendus pour fin 2010.

     

     



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    D’où vient cette inégalité ?

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    Conclusion.

     



        L’inégalité des femmes par rapport aux hommes remonte à l’apparition des Hommes sur terre. A l’époque, la force physique comptait énormément pour survivre, la chasse, la pêche, la récolte et les guerres, les femmes avaient bien du mal à se mesurer aux hommes. De plus, pas question de contraception et par conséquent, dès la puberté, les femmes enchaînaient les grossesses et ne pouvaient pas aller chasser dans ces conditions. Elle étaient donc réduites à faire la récolte, s‘occuper des enfants et fabriquer des armes et des vêtements. Elles étaient donc en partie dépendantes des hommes. Il n'en fallait pas plus pour que, dans la simplicité d'esprit de ceux-ci, la femme n'ait pas la même valeur. Ils pouvaient donc les prendre et les laisser à leur guise.

        Ils semble que ces « rôles » soient en quelque sorte restés les même aux fil du temps bien qu’il y ai eu une grande évolution, en particulier durant ces dernières décennies. En effet, même si ce n’est plus particulièrement le cas maintenant, jusqu’à il y a peu de temps, la Femme était vraiment considérée comme bonne à rester à la maison pour s’occuper des enfants et faire la cuisine en attendant que son mari rentre du travail.


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  •     Depuis notre plus jeune enfance, on nous donne une image particulière de chaque chose et de chaque personne à partir de préjugés et de stéréotypes. En ce qui concerne l’égalité Homme-Femme, ont voit notamment que les jouets pour les enfants sont créés à partir d’aprioris. Pour les garçons on verra des figurines super-héros, des guerriers, policiers, pompier, militaires, des véhicules télécommandés, des robots, etc. Tandis que pour les filles, on verra plutôt des landaus et poussettes, des appareils électroménagers miniature comme des machines à laver, des fers à repasser ou bien des accessoires pour jouer à la « dinette » : aliments en plastique, vaisselle, cuisinière, cadis pour aller faire les courses et j’en passer. On trouvera également des kits de maquillages, des bijoux et accessoires pour les cheveux.


        Dans les familles, on parle souvent d’autorité paternelle. Pour les enfants les décisions appartiennent au père plutôt qu’à la mère. L’expression « Chef de famille » désigne d’ailleurs ce dernier et n’a jamais vraiment eu d’équivalent féminin. On peut d’ailleurs voir cela dans cet extrait du film « La Domination Masculine », de Patric Jean :

     

     



  • Conclusion.



        De tout temps, les religions ont opprimé les femmes. C’est encore le cas au XXIe siècle. La plupart des discrimination faites aux femmes sont d’ailleurs basés sur des préjugés créés par les différentes religions.



        Le Nouveau Testament cite saint Paul, qui édicte que les femmes « doivent garder le silence ». Selon le Deutéronome, cinquième et dernier livre de la Bible hébraïque, si une femme ne saigne pas lors de sa nuit de noces, « ses concitoyens la lapideront jusqu’à ce que mort s’ensuive ». Les hommes juifs orthodoxes récitent une prière remerciant Dieu de ne pas les avoir faits femmes. Quant au Coran, il stipule que l’héritage d’une femme doit valoir la moitié de l’héritage d’un homme, et que le témoignage d’une femme ne compte que pour la moitié du témoignage d’un homme.

        Dans la religion chrétienne, il est dit que la femme n’a pas d’âme, qu’elle vient de l’homme alors que l’homme vient de la terre, on le voit notamment dans cette citation de l‘écrivain Pierre de Beaumont : «Le Christ est le chef de tout homme, l'homme est le chef de la femme, et Dieu le chef du Christ» . Cette notion donne une impression de dépendance de la femme part rapport à l‘homme.

        De plus, dans les différentes religion, elle doit obéissance et respect à son mari, tandis que celui-ci n’appartient à personne et ne doit rien à sa femme.

        Plusieurs formes de soumission des femmes découlent des religions. On peut notamment parler du droit à l’avortement ou du port du voile.

        Selon un point de vue typiquement religieux, le corps de la femme est fécond et sa fécondité ne doit en aucun cas être entravée. Bien que l’avortement soit un thème de moins en moins tabou et bien qu’il se libéralise de plus en plus, les religions le considèrent tous comme un assassinat que ce soit chez les Catholiques, les Islamiques, les Juifs ou bien les Bouddhistes. Seuls les Protestants garde une ouverture d’esprit par rapport à cela, considérant que « dans certains cas, il y a plus de courage et d’amour à prendre la responsabilité d’un avortement qu’à laisser venir au monde des vies menacées ».

        En ce qui concerne le port du voile, et plus particulièrement de la Burqa, cela ne touche que les femmes de religion musulmane mais véhicule une image de la femme soumise par son mari. Dans les sociétés musulmanes traditionnelles, une femme non voilée peut être considérée comme cherchant à séduire, donc ne méritant pas le respect.

        Actuellement en France, un nouveau projet de loi visant à interdire le port de la Burqa  est en marche. En effet, bien que ce phénomène reste assez marginal - 367 femmes portant la Burqa, selon les chiffres du Ministère de l’Intérieur - une loi devrait naître courant 2010, interdisant le port du voile intégrale dans les lieux publics tels que les banques, les postes, les transports en commun, ainsi que devant les écoles. Les principaux arguments, en plus des arguments portant sur la laïcité, sont l’atteinte à la dignité et à la liberté des femmes. Sihem Habchi, la présidente de Ni Putes Ni Soumises depuis 2007 a d‘ailleurs dit : « Le droit des femmes n’est pas une affaire de centimètres de tissu, mais la burqa est le symbole de l’oppression subie par les femmes. Une loi permettra de créer les conditions de leur émancipation, de les ouvrir à la citoyenneté et à l’espace démocratique, ce qui est impossible derrière leur prison ambulante».

     

     


     



  •     Nous pouvons conclure qu’à cause de préjugés remontant à des milliers d’années en arrière, mais ayant été transmis de générations en générations jusqu’à maintenant et continuant d’être répandus, les femmes ne peuvent toujours pas être considérées comme égale à l’homme, que ce soit dans leur vie sociale, professionnelle ou même dans l’image que véhicule la presse. Image de femme objet et dépendante de l’homme, parfois même soumise. En effet, on constate deux sortes d’a priori : ceux créés par la religion et qui définissent la femme sans âme et soumise à son maris et ceux apparus naturellement et remontant à la préhistoire, la définissant comme moins forte et donc seulement capable de rester chez elle pour faire le ménage et s’occuper des enfants. Malheureusement, cela peut entraîner des conséquences faisant atteinte aux droits des femmes, notamment avec le droit à l’avortement et le port du voile, ou encore à leur sécurité, comme avec les violences faites aux femmes et qui semblent « normales » pour certains hommes à cause de ces préjugés. Malgré les avancées faites et les combats menés par les féministes, ces préjugés ne pourront sans doute pas être effacés des mentalités, bien que des mesures soient prisent et des lois votés, cela reste une question de mœurs.

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